L'ostéopathie biodynamique

Quelques mots d'histoire et d'évolution du concept

La paternité de cette approche revient à WG SUTHERLAND, un des élèves du père de l'ostéopathie AT STILL. WG SUTHERLAND est le premier à s'être intéressé de près à la biomécanique du crâne. Surpris de la façon dont les différents os qui le composant s'emboîtent parfaitement les uns par rapports aux autres, il en est venu à penser après des années de maturation que leur état d'équilibre pouvait influencer la santé du patient.




Ses recherches l'amenèrent à faire peu à peu évaluer les forces nécessaires pour permettre la correction et l'harmonisation du crâne et du corps dans son ensemble. Peu à peu, il se mit à sentir des mouvements entre les différentes articulations du crâne puis au sein même de la structure d'un os. Il a découvert qu'il était possible de s'appuyer sur ces forces à l'intérieur du corps du patient et que celles-ci se manifestaient d'autant mieux que ses appuis extérieurs se révélaient plus attentifs à la direction proposée plutôt que de lutter contre les blocages.

L'ostéopathie fonctionnelle est l'approche ostéopathique qui dirige son action thérapeutique dans le sens permis par l'articulation ou le tissu (par opposition à ostéopathie structurelle qui lutte contre la barrière motrice qui s'est mise en place dans un vérouillage articulaire). Il suivit toute sa vie un adage transmis par AT STILL : "Ce que vous avez à faire en tant qu'Ostéopathe, c'est chercher la Santé dans votre Patient. N'importe qui est capable de trouver la maladie." 



S'accordant de plus en plus avec ces Forces présentes, il parvint à décrire mieux en mieux leurs mouvements, leurs actions, leurs rythmes et c'est ainsi qu'apparurent des notions telles que :  Mécanisme respiratoire primaire (MRP),  Marée / Grande Marée,  Silence dynamique. 
L'Ostéopathie Biodynamique était née et cherchait de plus en plus à s'appuyer sur l'Intelligence de ces Forces auto-correctrices 
plutôt que la compréhension souvent trop limitée du praticien. Qui mieux que le Corps du Patient lui-même peut comprendre et connaître les mécanismes selon lesquels il fonctionne et par conséquent les lésions qu'il a mis en place pour continuer à fonctionner. Tout ce que le Corps réclame, c'est un praticien attentif, reconnaissant l'Intelligence présente, proposant ses mains en point d'appui pour qu'Il puisse enfin se libérer de ses tensions.

« Permettre à la fonction vitale interne de manifester sa puissance infaillible, plutôt que d'appliquer une force aveugle de l'extérieur. » [1]

1939, 66 ans, 22 juin, Publication de The Cranial Bowl (Traduit en français par H. Louwette sour le titre La Coupe crânienne)

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